Dr. Frantz Lamothe

Sexualité et Pathologie
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Le développement et le maintien de la masculinité et de la féminité sont le résultat des facteurs à la fois génétiques et hormonales, des premières expériences sexuelles vécues, des attitudes des parents, de l’éducation, de facteurs religieux et enfin des expériences positives et négatives avec les personnes de sexe opposé.

Les variations dans la recherche de plaisirs érotiques embrassent un large champ d’objets et de pratique et la question de savoir s’ils sont considérés comme pathologiques ou normaux est souvent fonction des mœurs culturelles. L’acceptation ou le rejet de telles pratiques est reflété dans les lois d’une société, la pensée courante et l’opinion publique qui déterminent ce qui est admis ou interdit.

L’augmentation de l’activité sexuelle peut être la conséquence de perturbations psychologiques, de la prise de stimulants érotiques ou même de désordre du système nerveux central…

Le manque d’intérêt pour le sexe peut être dû à l’âge, à la maladie, à certaines préoccupations et à certains médicaments.

La frigidité qui est une sorte d’indifférence que certaines femmes éprouvent au cours de rapports sexuels est souvent la conséquence de certaines craintes ou de relations défectueuses avec le partenaire de sexe opposé.

L’importance chez l’homme est le plus souvent le résultat de problèmes psychologiques bien que le diabète, l’alcool, le surmenage… peuvent jouer un rôle déterminant dans l’apparition de ce trouble.

Jusque là, nous avons traité des problèmes relatifs aux relations sexuelles communément discutés et « admis » par la société. Cependant des comportements considérés comme « déviants » ou tabous doivent être relatés quand on étudie l’homme dans son rapport et attitude avec le sexe.

1) L’attitude face à l’homosexualité a changé de façon spectaculaire dans les pays occidentaux ces dernières années. Ne voit-on pas la légalisation de mariage entre couple homosexuel? Dans les pays à tradition plus rigide, l’individu homosexuel cherche à cacher ses tendances par de mécanismes de défense ou même par le déni.
2) Le transsexualisme est la tentative de nier son propre sexe biologique. L’individu cherche à avoir des attitudes propres à l’autre sexe. S’il s’agit d’un homme, par exemple, il s’habille et se comporte comme une femme.
3) Dans la pédophilie, les enfants sont préférés et utilisés pour la satisfaction sexuelle. Les rapports normaux avec un adulte est possible pour le pédophile.
4) L’inceste, c’est la relation entre frères et sœurs ou entre parents et enfants. L’inceste n’est pas la pédophilie, il traduit l’existence de problèmes familiaux et culturels.
5) La bestialité ou recherche de relation avec animal arrive le plus souvent dans des conditions de privation.
6) Pour finir, la nécrophilie qui est une relation sexuelle avec un cadavre représente une aberration très grave.
7) Le voyeurisme consiste à trouver une gratification sexuelle en regardant un corps nu ou un acte sexuel.

NB:
Article aussi publié dans la Revue INVASION MAGAZINE, numéro LOVE